De nombreuses études ont été faites sur le sujet, mais les résultats sont contradictoires. L’étude Américaine WHI, a été faite en 1993, sur 160 000 femmes ménopausées, volontaires âgées de 50 à 79 ans.
Elles ont donc été réparties en plusieurs groupes afin d’étudier les effets sur la santé de la diététique, l’apport en calcium et le vitamine D et sur deux sortes de traitements hormonaux substitutifs et comparés à un placebo. Un traitement d’estrogènes plus progestatif pris en continu, et l’autre des estrogènes seuls appliqués aux femmes sans utérus. L’étude était prévue dix ans, l’étude sur les femmes prenant un estrogène plus un progestatif a été interrompue au bout de neuf ans. Hélas, les risques l’emportaient sur les bénéfices du traitement.
Pour les femmes traitées par les estrogènes seulement a été poursuivie, mais les résultats ont été négatifs, ils ont observé une augmentation du risque cardiovasculaire.
Concernant cette étude, il a été démontré que la moyenne d’âge des femmes volontaires pour cette étude était de soixante cinq ans, ce qui faussaient les résultats. En considérant cette étude sur les femmes âgées d’une cinquantaine d’années, et c’est l’âge en général auquel les femmes prennent le THS, il n’a pas été prouvé aucune augmentation de risques cardio-vasculaire.
Il est prouvé aussi que les quantités administrées étaient trop fortes et de mauvaise qualité. Il faut savoir que les traitements utilisés au USA, sont différents de ceux utilisés en Europe. Cette étude n’est pas comparable avec le THS utilisé en France.